Avant de pratiquer, j’ai cherché à comprendre…
Avant de devenir sophrologue, j’ai consacré beaucoup de temps à la recherche d’une approche réellement efficace contre le stress et l’anxiété. J’observais autour de moi des personnes épuisées, en tension constante, parfois même physiquement affectées par la charge mentale.
Je voulais trouver un outil à la fois pragmatique et respectueux du corps, une méthode qui ne se limite pas à des conseils de relaxation ponctuels, mais qui permette un rééquilibrage durable.
C’est au fil de mes lectures et de mes formations que j’ai découvert la sophrologie caycédienne, une discipline qui unit respiration, détente musculaire et visualisation consciente. Loin des approches ésotériques ou directives, elle repose sur une méthodologie structurée et validée par des études scientifiques.
Comprendre le stress et ses effets
Le stress est une réaction physiologique normale face à un stimulus perçu comme menaçant ou exigeant. À court terme, il mobilise nos ressources — c’est le stress “utile”.
Mais lorsque cette activation devient chronique, elle dérègle tout l’équilibre intérieur : troubles du sommeil, digestion perturbée, irritabilité, épuisement nerveux, baisse de concentration…
Des études menées par l’OMS montrent qu’environ un adulte sur quatre souffre aujourd’hui de troubles anxieux à un degré significatif. En France, 95 % des personnes interrogées par l’IFOP déclarent être exposées à une forme de stress importante.
Ce que la sophrologie change concrètement
La sophrologie agit sur deux plans complémentaires : le corps et le mental.
Les exercices de respiration contrôlée, de relâchement musculaire et de visualisation positive permettent :
- de réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress,
- d’abaisser la fréquence cardiaque et respiratoire,
- de restaurer la concentration et le sommeil,
- et surtout de réinstaurer une relation plus sereine à soi-même.
Une étude menée en entreprise par la Chambre Syndicale de la Sophrologie indique que 80 % des participants ayant suivi un programme de sophrologie sur 8 semaines ont observé une amélioration nette de leur gestion du stress.
D’autres travaux publiés sur ResearchGate démontrent des effets significatifs sur l’anxiété et la dépression, avec une réduction moyenne de 30 à 40 % des scores d’anxiété sur l’échelle STAI.
Une approche complémentaire, pas concurrente
Dans ma pratique entre Marseille et la Suisse, j’adapte chaque accompagnement à la réalité du patient : son rythme, ses besoins, sa sensibilité.
La sophrologie ne se substitue pas à un traitement médical, mais elle l’accompagne avec intelligence, en redonnant au corps son rôle de régulateur.
Je combine parfois la sophrologie avec d’autres approches que je pratique également — le Reiki ou l’hypnose — lorsque cela s’avère pertinent. Ces méthodes travaillent sur d’autres niveaux : énergétique, inconscient ou symbolique. Elles viennent compléter la sophrologie, sans jamais la remplacer.
Retrouver un équilibre durable
Chaque séance est un espace de pause et de reconnexion, un moment pour apprendre à respirer différemment, à percevoir son corps comme un allié, à ralentir.
Au fil du temps, la sophrologie aide à reconstruire un état de stabilité émotionnelle, une capacité à prendre du recul face aux situations difficiles, et un sentiment d’ancrage profond.
C’est ce que j’ai souhaité offrir à travers mon travail : une méthode à la fois concrète et bienveillante, capable de redonner à chacun les moyens de reprendre le contrôle sur son équilibre intérieur.

