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Avant de pratiquer, j’ai cherché à comprendre la douleur autrement

Avant de proposer la sophrologie pour les douleurs chroniques, j’ai voulu comprendre ce qu’est réellement la douleur.
On la définit souvent comme une sensation physique, mais elle est bien plus que cela : une expérience sensorielle, émotionnelle et cognitive.
Deux personnes peuvent vivre la même pathologie sans ressentir la même intensité, car la douleur ne dépend pas seulement du corps, mais aussi de la manière dont le cerveau la perçoit et l’interprète.

C’est ce lien corps-esprit qui m’a profondément intéressée.
La sophrologie m’a offert une approche pour moduler cette perception, sans la nier, en apprenant à la traverser avec conscience.

Quand la douleur devient chronique

La douleur chronique se définit comme une douleur persistante depuis plus de trois mois, malgré les traitements médicaux.
Elle concerne environ 30 % des adultes en France selon Santé publique France, et jusqu’à *80 % des personnes atteintes de fibromyalgie.

Les patients que j’accompagne à Marseille ou en Suisse décrivent souvent une sensation d’usure : fatigue, insomnie, anxiété, perte de motivation.
Le corps devient une source de méfiance.
C’est dans ce contexte que la sophrologie prend tout son sens : elle redonne au corps un rôle de partenaire, et non plus d’ennemi.

Douleurs et émotions : un dialogue silencieux

De nombreuses études en neuropsychologie confirment le lien entre émotions et douleur.
Les zones cérébrales activées lors d’une émotion intense (comme l’amygdale ou le cortex cingulaire antérieur) sont aussi impliquées dans la perception de la douleur.
Autrement dit, le stress, la peur ou la colère amplifient la sensation douloureuse.

Une étude publiée dans The Journal of Pain (2021) montre que les pratiques de relaxation et de pleine conscience réduisent jusqu’à 33 % la perception subjective de la douleur, en modifiant l’activité du cortex préfrontal — la zone du cerveau liée à la gestion des signaux sensoriels.
La sophrologie agit dans cette même logique : calmer le mental, relâcher les tensions, et permettre au cerveau de réinterpréter les messages du corps.

Comment la sophrologie agit concrètement

La sophrologie intervient sur deux niveaux :

  • physiologique, en diminuant le tonus musculaire, la fréquence cardiaque et la sécrétion de cortisol ;
  • psychique, en renforçant la capacité du patient à se détendre et à visualiser positivement son corps.

Lors des séances, j’utilise des exercices ciblés pour :

  • rétablir une respiration apaisée ;
  • réinvestir les zones douloureuses avec douceur, sans crainte ;
  • transformer la perception de la douleur par des images mentales positives ;
  • restaurer le sentiment de sécurité intérieure.

Les résultats ne sont pas magiques, mais progressifs.
Au fil des semaines, la douleur s’atténue, devient moins envahissante, plus “vivable”.
Et, surtout, la personne reprend le contrôle sur son expérience.

Fibromyalgie, migraines, troubles digestifs… un terrain commun

Que ce soit la fibromyalgie, les migraines chroniques, les douleurs dorsales ou certains troubles digestifs fonctionnels, la sophrologie agit sur le terrain psychosomatique : là où les émotions et le stress se traduisent en symptômes physiques.

Une étude menée par le Centre Hospitalier de Toulon-La Seyne (2020) a montré que la pratique régulière de la sophrologie dans le cadre d’un programme pluridisciplinaire améliore la qualité de vie et la tolérance à la douleur de près de 70 % des patients fibromyalgiques.
Ces données confirment ce que j’observe chaque jour : le corps souffre souvent de ce que le mental n’a pas su exprimer.

Un accompagnement sur mesure entre Marseille et la Suisse

Chaque personne a son histoire de la douleur.
Dans mes accompagnements à Marseille et en Suisse, j’adapte la sophrologie au rythme et à la sensibilité de chacun : certains ont besoin de retrouver confiance dans leur corps, d’autres de libérer des émotions enfouies, d’autres encore de réapprendre à bouger sans peur.

La douleur ne définit pas une personne ; elle rappelle simplement un déséquilibre à rétablir.
La sophrologie aide à réécrire cette relation au corps, à retrouver une présence paisible, stable, vivante.

L’ouverture à d’autres approches

Quand la souffrance s’enracine plus profondément, j’intègre parfois le Reiki, pour agir sur la circulation énergétique, ou l’hypnose, pour dénouer les tensions inconscientes liées à la peur ou à la mémoire du corps.
Ces approches agissent en complémentarité avec la sophrologie, afin d’offrir une réharmonisation globale du corps et de l’esprit.

Apprendre à vivre mieux, même avec la douleur

La sophrologie ne promet pas l’absence de douleur — elle offre une nouvelle relation à la douleur.
Elle permet d’apprivoiser les signaux du corps, de retrouver confiance dans ses sensations et de redonner de la place à la vie, malgré tout.

Ce que j’observe chez mes patients, c’est cette transformation subtile : la peur s’apaise, le corps se réconcilie, la douleur perd son pouvoir d’envahissement.
Et dans cet espace retrouvé, émerge une liberté nouvelle — celle de vivre avec douceur, même au cœur du difficile.