Avant de pratiquer, j’ai observé le déséquilibre grandissant
Avant d’accompagner les personnes en situation de burn-out, j’ai moi-même côtoyé ce phénomène dans mon entourage professionnel.
Des personnes investies, perfectionnistes, passionnées… qui un jour se sont effondrées. Pas parce qu’elles manquaient de force, mais parce qu’elles avaient trop donné, trop longtemps, sans jamais se recharger.
J’ai voulu comprendre comment on en arrivait là, et surtout comment en revenir durablement.
Les réponses que j’ai trouvées m’ont conduite vers la sophrologie, une méthode capable de reconnecter l’esprit et le corps, de restaurer la conscience du “trop” et de redonner le sens du “juste”.
Le burn-out : quand le corps dit stop
Le burn-out n’est pas une simple fatigue. C’est un épuisement physique, émotionnel et mental qui s’installe lorsque les ressources personnelles ne suffisent plus à faire face aux exigences quotidiennes.
Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), plus de 30 % des salariés déclarent un niveau de stress élevé au travail, et près d’un actif sur cinq présenterait des symptômes d’épuisement professionnel.
Les signes sont souvent insidieux : sommeil perturbé, irritabilité, perte de concentration, anxiété diffuse, douleurs physiques. Puis, un jour, le corps s’effondre.
Ce moment de rupture, aussi douloureux soit-il, devient parfois le point de départ d’une reconstruction intérieure.
La sophrologie : reconstruire depuis l’intérieur
La sophrologie ne cherche pas à “booster” ou à “motiver” artificiellement.
Elle propose plutôt de ralentir, d’écouter ce que le corps tente d’exprimer depuis longtemps, et de restaurer une forme d’équilibre intérieur.
À travers des exercices de respiration, de relâchement musculaire et de visualisation guidée, la sophrologie aide à :
- apaiser le système nerveux sursollicité,
- libérer les tensions physiques liées au stress,
- renouer avec des sensations de calme et de stabilité,
- restaurer la confiance et la capacité à poser des limites.
Une étude de la Chambre Syndicale de la Sophrologie (2021) montre que 82 % des personnes accompagnées dans un contexte de fatigue chronique ont constaté une amélioration notable de leur bien-être général après 8 séances.
Une pratique ancrée entre Marseille et la Suisse
Aujourd’hui, j’exerce entre Marseille et la Suisse, où j’accompagne des personnes en quête de sens et de récupération.
Le burn-out n’est pas une faiblesse : c’est souvent le signe d’une grande exigence envers soi-même.
La sophrologie permet de transformer cette exigence en force tranquille, en capacité d’écoute et d’ajustement.
Chaque accompagnement est individualisé : certaines personnes ont besoin de retrouver l’énergie physique, d’autres de redéfinir leurs priorités, d’autres encore simplement d’apprendre à respirer sans culpabilité.
Une ouverture vers d’autres pratiques complémentaires
Dans certains cas, j’intègre le Reiki ou l’hypnose à la démarche sophrologique, notamment lorsque la fatigue émotionnelle ou la perte d’élan vital sont profondes.
Ces approches énergétiques et inconscientes complètent le travail corporel et permettent une récupération plus globale.
Reprendre souffle, retrouver sens
Le burn-out peut devenir une opportunité : celle de reconstruire sur des bases plus saines.
La sophrologie offre un espace de pause, une méthode pour réapprendre à respirer, à ressentir, à exister autrement.
Mon rôle, c’est d’accompagner cette traversée — sans jugement, sans pression — jusqu’à ce que la personne retrouve son ancrage, son énergie, et surtout la conviction qu’elle peut avancer à nouveau, mais différemment.

